groupe de Science et TEchnologie des hautes Pressions de Montpellier
Présentation
Le groupe de Science et Technologie des hautes Pressions de Montpellier a un rôle d’animation scientifique centré autour des hautes pressions : organisation de congrès, journés scientifiques et de séminaires, mise en forme de projets scientifiques et techniques communs, thèses en cotutelle, accueil de chercheurs et thésards étrangers
Les laboratoires Montpelliérains sont reconnus au niveau national et international pour leurs activités sous pression et ils constituent un des premiers pôles au niveau national en terme de taille et de pluridisciplinarité. Cette activité haute pression s’intègre dans les réseaux nationaux (Réseau hautes Pressions du CNRS) et internationaux (European High Pressure Research Group, Association Internationale pour L’Avancement de la Recherche et de la Technologie aux hautes Pression – AIRAPT). Les biologistes ont organisé en septembre 2005 la conférence internationale « Trends in High Pressure Protein Sciences » à Montpellier. Les membres du groupe ont participé également aux comités scientifiques de l’EHPRG et de l’AIRAPT et à l’organisation de colloques lors des congrès de l’European Crystallographic Association, de la Société Française de Physique….
Les études autour de la pression s’articulent autour de thèmes scientifiques très variés. On peut citer par exemple l’étude des matériaux piézoélectriques de structure quartz et de structure pérovskite, des matériaux hybrides organiques-inorganiques, des composés nano-structurés à base de carbone, des semi-conducteurs, l’étude de cristaux de chalcogénures utilisés comme mémoires à changement de phase, des verres d’oxydes, l’amorphisation sous pression des zéolites et des cyanures, l’étude des propriétés physiques des minéraux du manteau terrestre à haute pression et température, l’étude des transformations ou de la préservation des aliments sous pression à basse température, l’utilisation de la pression comme perturbation pour l’étude des relations fonctions/propriétés dans les protéines etc… Cette activité a donné lieu à 145 publications sur la période 2006-2017; 10 thèses ont également été soutenues.
Ce groupe comprend des membres de:
- l’Institut de Chimie Moléculaire et des Matériaux de Montpellier Charles Gerhardt (ICGM), UMR CNRS-UM-ENSCM 5253,département de CHIMIE
- un laboratoire de Physique,le Laboratoire Charles CoulombUMR CNRS-UM 5521,département Mathématique, Informatique, Physique et Systèmes
- un laboratoire de sciences de la terre,Géosciences Montpellier (GM), UMR 5243, département Biologie Ecologie Evolution Environnement Sciences de la terre et de l’eau B3ESTE (Plateforme pétrophysique, Laboratoires des hautes pressions).
- plusieurs laboratoires de biologie et agroalimentaire:
- l’UMR d’ Ingénierie des Agropolymères et Technologies Emergentes (IATE), UM1208 UM-INRA-CIRAD, Montpellier -SupAgro-,département Biologie agrosciences(équipe deStructuration sous contraintes des agropolymères et réactivité des poudres)
- le Centre de Biochimie Structurale (CBS), UMR 5048/U 554 UMI-UMII-INSERM-CNRS,département biologie santé (BS)
Les techniques mises en jeux à Montpellier comprennent les spectroscopies optiques sous haute pression (Raman, infrarouge, luminescence, Brillouin…), la fluorescence ou l’absorption optique sous pression, la calorimétrie sous pression, la diffraction des rayons X sous haute pression, les mesures électriques et diélectriques sous pression, les essais mécaniques sous pression. Des mesures sur grands instruments (diffraction des rayons X et EXAFS sous pression à l’ESRF ou SOLEIL, diffusion des neutrons à l’ILL ou à ISIS) sont également souvent utilisés. Nous disposons également d’un certains nombre de dispositifs permettant de préparer des échantillons sous pression et température (croissance cristalline sous pression, synthèse hydrothermale, autocombustion sous haute pression, pressage à chaud…)
Un grand nombre des études citées ont fait l’objet de collaborations, par exemple entre l’ICGM et le L2C…. Ces collaborations ont donné lieu à 2 ANR communes, un contrat européen, un contrat industriel communs, un thésard et plusieurs stagiaires de Master en cotutelle, 36 publications en commun.